Petits trucs pour atténuer les rivalités
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Petits trucs pour atténuer les rivalités
Petits trucs pour atténuer les rivalités,
favoriser la bonne entente et éviter les jalousies
Écouter les enfants. Ce qu'ils sont à dire est important.
Leur parler et répondre à leurs craintes ou leurs questions.
Donner à chaque enfant un espace bien à lui (pas nécessairement une chambre mais une armoire de rangement, un coffre, etc.). Protéger le territoire de chaque enfant.
Être juste dans les conflits. Les règles de la maison sont applicables à tous, à des niveaux différents selon l'âge. Mais par exemple, si on n'a pas le droit de taper, le bébé ne doit pas plus égratigner son grand frère que ce dernier ne doit le taper. Le petit n'a pas le droit de tout faire seulement parce qu'il est petit.
Favoriser le respect du matériel et des jouets de chacun. Si les enfants doivent tout partager, l'intolérance se fera plus vite sentir.
Consacrer du temps à chacun des enfants.
Faire des activités tous ensemble où chaque enfant se sent valorisé et aimé.
Souvenez-vous de vos jalousies enfantines et de celles que vous vivez même adultes.
Pour ne pas favoriser la compétition, n'élevez pas vos enfants dans la fusion. Tenez compte de leur personnalité, leurs talents et leurs goûts respectifs.
Une fin de semaine loin l'un de l'autre et ils prendront conscience à quel point ils s'ennuient.
Ne comparez pas les enfants et ne montrez pas de préférence. Insistez sur les caractères de chacun sans dénigrer l'autre. Tous les enfants sont différents. Favorisez aussi les différences et démontrez que la supériorité absolue n'existe pas.
Les enfants ont tendance à moucharder. L'adulte doit ignorer le rapportage sauf dans les situations où l'enfant dont il est question met en péril la sécurité physique. N'accepter que le bon "rapportage" et ignorer les autres.
Développez l'empathie chez vos enfants (se mettre à la place d'une autre personne).
User d'autorité lorsque la chicane commence. Isoler les enfants pour 10 minutes. Ensuite parler avec eux (ou avec le ou les plus vieux) du conflit et leur demander d'envisager des solutions pour le futur.
Récompenser l'harmonie et non pas la chicane. (Valoriser les moments où ils jouent bien ensemble).
Donner aux enfants une tâche commune.
Si les conflits sont fréquents et importants, noter dans un "journal de bord" les sources de conflits, les réactions de chaque enfant et autres éléments significatifs pour ensuite préparer un plan d'action.
Mettre à la disposition des enfants du matériel de jeu qui leur permettra d'exprimer leurs rivalités et d'exorciser leurs colères (marionnettes, papier, crayons, maisons avec figurines, etc.).
Comprendre et accepter l'agressivité verbalisée, ne pas tolérer les gestes agressifs.
Les erreurs à éviter:
Les rejets et les préférences
Il est parfois difficile de s'en rendre compte mais, lors qu'on réprimande ou excuse sans cesse le même enfant, il y a lue de s'interroger.
Les comparaisons
Les enfants sont différents et ne doivent pas être comparés sinon l'animosité peut se mettre de la partie.
Les préférences liées au sexe
Un garçon ou une fille désirés de longue date sont souvent jalousés par les autres membres de la fratrie.
Le manque de souplesse
Une rigidité excessive face à toute manifestation de rivalité accroît cette dernière.
Le manque de rigueur
Un laisser-aller complet n'aide pas les enfants à franchir les étapes pour arriver à l'entraide souhaitée.
L'incohérence
Si les deux parents n'ont pas une attitude semblable face aux conflits, les dissensions entre enfants peuvent augmenter.
Le fait de récompenser la rivalité
Les parents qui pour éviter les conflits, sont prêts à faire tout ce que les enfants leur demandent, favorisent les conflits. Par exemple, si chaque fois que deux enfants se disputent un jouet, ils en obtiennent de nouveaux, ils se chicaneront de plus belle.
Les conflits de couple par enfants interposés
Chaque parent peut utiliser son préférer contre son conjoint, ce qui provoque des guerres entre les enfants.
Quand les enfants se disputent
Bref rappel...
Niveau I : Chamailleries normales
1. Ignorez-les. Pensez à vos prochaines vacances.
2. Dites-vous que vos enfants, en réglant leurs conflits, font une expérience importante pour eux.
Niveau II : La situation se dégrade; l'intervention d'un adulte peut être utile.
1. Reconnaissez leur colère.
"Vous avez l'air furieux l'un contre l'autre."
2. Exprimez le point de vue de chaque enfant.
"Alors, Sara, tu veux garder le petit chien parce qu'il vient de s'installer dans tes bras. Et toi Billy, tu trouves que tu as aussi le droit de le prendre."
3. Décrivez le problème avec respect.
"C'est un cas difficile: deux enfants et seulement un petit chien."
4. Manifestez votre confiance dans la capacité des enfants à trouver leur propre solution.
"J'ai confiance en vous pour trouver une solution qui soit équitable pour vous deux... et juste pour le chien."
5. Quittez la pièce.
Niveau III : Situation potentiellement dangereuse
1. Informez-vous.
"Est-ce que bagarre pour rire ou une vrai bagarre?" (On a le droit de se battre pour jouer. Mais pas le droit de se battre réellement.)
2. Informez les enfant.
"On a le droit de se battre pour jouer si tout le monde est d'accord." (Si cela n'amuse pas les deux enfants, il faut arrêter.)
Niveau IV : Situation vraiment dangereuse. Intervention de l'adulte indispensable.
1. Décrivez ce que vous voyez.
"Je vois deux enfants très en colère qui vont se faire du mal."
2. Séparez les enfants
"Ensemble vous n'êtes pas en sécurité. Il faut prendre le temps de vous calmer. Vite, toi dans ta chambre, et toi dans la tienne."
favoriser la bonne entente et éviter les jalousies
Écouter les enfants. Ce qu'ils sont à dire est important.
Leur parler et répondre à leurs craintes ou leurs questions.
Donner à chaque enfant un espace bien à lui (pas nécessairement une chambre mais une armoire de rangement, un coffre, etc.). Protéger le territoire de chaque enfant.
Être juste dans les conflits. Les règles de la maison sont applicables à tous, à des niveaux différents selon l'âge. Mais par exemple, si on n'a pas le droit de taper, le bébé ne doit pas plus égratigner son grand frère que ce dernier ne doit le taper. Le petit n'a pas le droit de tout faire seulement parce qu'il est petit.
Favoriser le respect du matériel et des jouets de chacun. Si les enfants doivent tout partager, l'intolérance se fera plus vite sentir.
Consacrer du temps à chacun des enfants.
Faire des activités tous ensemble où chaque enfant se sent valorisé et aimé.
Souvenez-vous de vos jalousies enfantines et de celles que vous vivez même adultes.
Pour ne pas favoriser la compétition, n'élevez pas vos enfants dans la fusion. Tenez compte de leur personnalité, leurs talents et leurs goûts respectifs.
Une fin de semaine loin l'un de l'autre et ils prendront conscience à quel point ils s'ennuient.
Ne comparez pas les enfants et ne montrez pas de préférence. Insistez sur les caractères de chacun sans dénigrer l'autre. Tous les enfants sont différents. Favorisez aussi les différences et démontrez que la supériorité absolue n'existe pas.
Les enfants ont tendance à moucharder. L'adulte doit ignorer le rapportage sauf dans les situations où l'enfant dont il est question met en péril la sécurité physique. N'accepter que le bon "rapportage" et ignorer les autres.
Développez l'empathie chez vos enfants (se mettre à la place d'une autre personne).
User d'autorité lorsque la chicane commence. Isoler les enfants pour 10 minutes. Ensuite parler avec eux (ou avec le ou les plus vieux) du conflit et leur demander d'envisager des solutions pour le futur.
Récompenser l'harmonie et non pas la chicane. (Valoriser les moments où ils jouent bien ensemble).
Donner aux enfants une tâche commune.
Si les conflits sont fréquents et importants, noter dans un "journal de bord" les sources de conflits, les réactions de chaque enfant et autres éléments significatifs pour ensuite préparer un plan d'action.
Mettre à la disposition des enfants du matériel de jeu qui leur permettra d'exprimer leurs rivalités et d'exorciser leurs colères (marionnettes, papier, crayons, maisons avec figurines, etc.).
Comprendre et accepter l'agressivité verbalisée, ne pas tolérer les gestes agressifs.
Les erreurs à éviter:
Les rejets et les préférences
Il est parfois difficile de s'en rendre compte mais, lors qu'on réprimande ou excuse sans cesse le même enfant, il y a lue de s'interroger.
Les comparaisons
Les enfants sont différents et ne doivent pas être comparés sinon l'animosité peut se mettre de la partie.
Les préférences liées au sexe
Un garçon ou une fille désirés de longue date sont souvent jalousés par les autres membres de la fratrie.
Le manque de souplesse
Une rigidité excessive face à toute manifestation de rivalité accroît cette dernière.
Le manque de rigueur
Un laisser-aller complet n'aide pas les enfants à franchir les étapes pour arriver à l'entraide souhaitée.
L'incohérence
Si les deux parents n'ont pas une attitude semblable face aux conflits, les dissensions entre enfants peuvent augmenter.
Le fait de récompenser la rivalité
Les parents qui pour éviter les conflits, sont prêts à faire tout ce que les enfants leur demandent, favorisent les conflits. Par exemple, si chaque fois que deux enfants se disputent un jouet, ils en obtiennent de nouveaux, ils se chicaneront de plus belle.
Les conflits de couple par enfants interposés
Chaque parent peut utiliser son préférer contre son conjoint, ce qui provoque des guerres entre les enfants.
Quand les enfants se disputent
Bref rappel...
Niveau I : Chamailleries normales
1. Ignorez-les. Pensez à vos prochaines vacances.
2. Dites-vous que vos enfants, en réglant leurs conflits, font une expérience importante pour eux.
Niveau II : La situation se dégrade; l'intervention d'un adulte peut être utile.
1. Reconnaissez leur colère.
"Vous avez l'air furieux l'un contre l'autre."
2. Exprimez le point de vue de chaque enfant.
"Alors, Sara, tu veux garder le petit chien parce qu'il vient de s'installer dans tes bras. Et toi Billy, tu trouves que tu as aussi le droit de le prendre."
3. Décrivez le problème avec respect.
"C'est un cas difficile: deux enfants et seulement un petit chien."
4. Manifestez votre confiance dans la capacité des enfants à trouver leur propre solution.
"J'ai confiance en vous pour trouver une solution qui soit équitable pour vous deux... et juste pour le chien."
5. Quittez la pièce.
Niveau III : Situation potentiellement dangereuse
1. Informez-vous.
"Est-ce que bagarre pour rire ou une vrai bagarre?" (On a le droit de se battre pour jouer. Mais pas le droit de se battre réellement.)
2. Informez les enfant.
"On a le droit de se battre pour jouer si tout le monde est d'accord." (Si cela n'amuse pas les deux enfants, il faut arrêter.)
Niveau IV : Situation vraiment dangereuse. Intervention de l'adulte indispensable.
1. Décrivez ce que vous voyez.
"Je vois deux enfants très en colère qui vont se faire du mal."
2. Séparez les enfants
"Ensemble vous n'êtes pas en sécurité. Il faut prendre le temps de vous calmer. Vite, toi dans ta chambre, et toi dans la tienne."
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